Le groupe Bel réalise des sondages directs sur smartphone auprès de ses clients dans 35 pays afin de mieux comprendre leurs comportements et leurs réactions à ses campagnes. Pour cela, il a fait appel à la solution de la jeune pousse française Happydemics qui accède directement à une audience ciblée à l’échelle mondiale. (Photo : Bel)
Depuis fin février, le groupe Bel, qui regroupe entre autres les enseignes La Vache qui rit, Kiri, Boursin, Nurishh, ou encore Pom’Potes, cherche à mieux comprendre les comportements de ses clients à travers le monde. Il a choisi pour cela la solution de la jeune pousse française Happydemics qui envoie directement des sondages sur les smartphones des consommateurs simultanément dans plusieurs pays. L’industriel compte ainsi « rassembler et centraliser ces analyses […] pour comprendre les usages et comportements des consommateurs locaux, mais aussi évaluer l’efficacité des messages et approches publicitaires ou tester de nouveaux concepts en captant les moteurs et freins de la marque auprès de chacun des publics ciblés », comme il l’explique dans un communiqué. Les questions posées aux clients portent notamment sur leurs profil consommateur (quel type de fromage consomment-ils ?), leurs intentions d’achat, leur fréquence d’achat et leur marque Bel préférée. L’opération, une première pour le groupe, a débuté fin février 2022 dans 35 pays différents en Asie, en Amérique du Nord, en Afrique et en Europe.
Happydemics interroge directement les consommateurs via leurs smartphones
Happydemics a conçu une solution pour automatiser le processus de création, de diffusion et d’analyse d’un sondage marketing par le biais de sondages ciblés en ligne. Pour cela, il achète des espaces publicitaires sur tout type de canaux, et propose des questionnaires directement aux internautes. Pour son partenariat avec Bel, la start-up interrogera directement les consommateurs sur leur smartphone. Une fenêtre pop-up apparaîtra sur l’écran de l’utilisateur et lui proposera de répondre à une dizaine de questions, sans obligation.
Clémence Tingry