Dans son étude intitulée « cap sur la personnalisation : pourquoi les consommateurs d’aujourd’hui refusent les stéréotypes ? », l’éditeur de logiciels Adobe révèle que 32 % des français ne se reconnaissent pas dans les stéréotypes générationnels et 60 % préféreraient recevoir des offres adaptées à leurs goûts et centres d’intérêt. (Photo : Unsplash)

Selon la dernière enquête d’Adobe, les consommateurs souhaiteraient de plus en plus que les marques personnalisent leurs offres en fonction de leurs goûts et centres d’intérêt et non en fonction de leurs âges. En effet, selon l’étude « Cap sur la personnalisation : pourquoi les consommateurs d’aujourd’hui refusent les stéréotypes ? » réalisée par l’éditeur, 57 % des Français ne jugent pas pertinent d’être étiquetés en fonction de leur âge et 32 % estiment ne pas correspondre aux stéréotypes générationnels. A l’échelle européenne, ce dernier ratio atteint même 73 %. De plus, seulement 28 % des répondants trouvent encore utile les étiquettes telles que « génération Y », « génération Z » ou « millenials ».  

De plus, 60 % des consommateurs français préfèreraient bénéficier régulièrement de petits gestes adaptés à leurs centres d’intérêt. Ainsi, les marques gagneraient plus à envoyer à leurs clients des informations sur leur produit préféré ou encore les dates de concerts de leur groupe de musique favori, plutôt que des offres ponctuelles et généralisées à toute une catégorie de personnes. En effet, pour Adobe, les entreprises auraient tout intérêt à cerner précisément le profil de leurs clients afin de nouer avec eux une relation de confiance sur le long terme.

Les marques en difficultés face aux attentes de leurs clients

Adobe explique par ailleurs qu’au vu de la vitesse à laquelle les goûts et préférences des consommateurs évoluent, construire ses stratégies marketing autour de l’âge des clients n’a plus de sens. 75 % des consommateurs français changent de goût au bout de quelques mois et 34 % jugent leurs préférences actuelles très différentes d’il y a un an. D’ailleurs, selon l’éditeur, une personne découvre en moyenne un nouveau centre d’intérêt ou passe-temps six à huit fois par an.

De plus, la pandémie a eu de fortes conséquences sur les comportements des consommateurs. 45 % des sondés déclarent avoir changé de goûts et d’habitude de consommation depuis 2019. Face à cette nouvelle réalité, 9 marques sur 10 échouent à fournir une expérience personnalisée, pertinente et correspondant à des centres d’intérêt fluctuants.

Clémence Tingry